dimanche, 22 avril 2007
Élections, piège à …
Un peu moins trivialement, pour parler de sornettes ou de billevesées, on utilisait jadis l’expression brides à veaux : "Raisons ridicules et impertinentes, nous dit le dictionnaire de l’Académie (4e édition, 1762), dont un homme se sert pour tâcher de persuader quelque chose et qui ne peuvent imposer qu'aux sots."
N’allez pas toutefois demander à une de nos candidates si elle propose ce genre d’article. Elle pourrait vous faire la même réponse que la marchande du Moyen de parvenir :
"Nous lui demandâmes : "madame, avez-vous des brides à veaux? — il faut voir, messieurs, s’il vous plaît." elle nous amusa là plus de trois quarts d’heures et six minutes. Cela me fâchait, pour ce que je n’ai affaire que de temps et d’argent. à la fin, étant montée sur une escabelle et ayant le dos vers nous, elle nous dit : "messieurs, j’ai de mauvais enfants qui les ont brouillées et démanchées, si que je ne les peux trouver tout entières…" et disant cela avec une souplesse prompte et préméditée, va lever ses robes et sa chemise, et nous manifester son gros cul ample et fessu, nous disant : "au moins, messieurs voilà les mors !" (Chap. 108, "Reprise", Folio, p. 438-439)
09:55 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)
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